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14 avril 2012

Les femmes.....

En Inde, les droits des femmes restent malheureusement limités. Durant sa vie, la femme doit faire face à de nombreux obstacles. Voici les difficultés qu’une femme peut rencontrer durant son évolution, de sa naissance jusqu’à sa vie conjugale et maternelle.   Dès la naissance, les bébés de sexe féminin ont moins de chances de vivre que les bébés de sexe masculin. En effet, l’amniocentèse, davantage pratiquée pour déterminer le sexe du fœtus que pour déceler des pathologies du bébé, favoriserait les avortements sélectifs : les estimations portent à 10 millions le nombre de filles qui ne sont pas nées dans ce pays. La raison de ces avortements est que les Indiens préfèrent avoir un garçon, car ce sont eux qui perpétuent le patronyme, s'occupent des parents lorsqu'ils sont vieux et, surtout, héritent des terres. En revanche, pour les Indiens, les filles n'apportent rien, bien au contraire, car il faut même payer leur dot à la famille de leur mari. Un vieux proverbe résume même cette situation : "Élever une fille, c'est comme arroser le jardin d'un voisin".  Dès leur plus jeune âge, les petites Indiennes se doivent au travail ou à la tenue de la maison familiale, l’éducation scolaire n’étant pas considérée comme une priorité. 28 millions de fillettes sont malheureusement privées de scolarité. La pauvreté et la discrimination sont les principales causes de ce phénomène. En étant privées d’école, ces fillettes ne pourront pas se cultiver, apprendre à raisonner par elles-mêmes, se former à un métier d’avenir pour pouvoir devenir autonomes et enfin ne plus dépendre ni du père ni du mari.  En Inde, 46% des femmes de 20 à 24 ans se sont mariées ou vivaient en concubinage avant l’âge de 18 ans. L’une des principales raisons est d’ordre économique. En Inde, où les ménages pauvres s’endettent pour verser une dot à la famille du mari, la somme est d’autant moins élevée que la fille est jeune. Une autre raison tient à l’espoir d’écarter les filles de possibles agressions sexuelles. Cette pratique devient un obstacle à quasiment tous les objectifs : éliminer la pauvreté et la faim, parvenir à l’éducation primaire universelle, promouvoir l’égalité des sexes, protéger la vie des enfants, améliorer la santé maternelle, combattre les épidémies et les maladies.

Enfin, en terme de santé, si le mariage précoce n’est pas une cause directe de mortalité, il reste l’un des facteurs aggravant les risques de mortalité maternelle et infantile, essentiellement à cause des grossesses prématurées, et les risques d'infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/Sida. Alors qu'en Inde les mariages arrangés sont la norme, ce manque de femmes a poussé de nombreuses familles à rechercher une épouse pour leur fils dans certains États montagneux et même à l'étranger (comme au Népal ou au Bangladesh), où un commerce matrimonial, parfois criminel (enlèvements), est apparu.

Il faut savoir que les jeunes filles une fois mariées peuvent subir des menaces, des violences… Elles sont parfois victimes du chantage de la belle famille qui souhaite recevoir plus d’argent. Sous prétexte que la dot n’est pas suffisante, les assassinats de femmes ne cesse d’augmenter depuis les années 1980. On estime que le nombre de femmes assassinées s’élève à 6 000 par an alors que la dot a été abrogée en 1955 ! C’est la raison pour laquelle le parlement indien a promulgué en août 2005 la Loi de Protection de la Femme contre la Violence Domestique qui protège non seulement la femme de la violence de son mari ou de ses fils, mais également de la belle famille avec laquelle elle cohabite.

De plus, la justice ne considérant pas les viols domestiques de la même manière que les viols extraconjugaux, les époux n'encourent aucune peine véritable. La traite des femmes et des jeunes filles est extrêmement prolifique vers les pays voisins, le Moyen-Orient, l'Europe de l'Est et de l'Ouest. Ainsi, le tourisme sexuel peut se développer et atteindre des proportions toujours plus inhumaines.
Enfin, les femmes indiennes n'ont, en tant qu'adulte, aucune garantie de jouir de leurs droits et de leur liberté au même titre que les hommes. Elles sont soumises à des lois sur le statut personnel fondées sur des règles religieuses qui renforcent l'inégalité par rapport aux hommes en matière de divorce, de droits sociaux de base et de droits successoraux.
  On peut cependant signaler qu’au parlement indien, il y a plus de femmes qui siègent qu’en France. On peut alors se poser la question : les femmes pourraient-elles enfin sortir de leur soumission et s’exprimer librement et sans contrainte pour se défendre contre ces injustices ?

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Commentaires
J
triste réalité <br /> <br /> Il y a aussi les mères porteuses , très jeunes , commerce ultime pour scolariser leurs enfants <br /> <br /> <br /> <br /> Tout s'achète , tout se vend ....
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