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17 avril 2012

Notre premier repas en Inde fut mémorable...Etant

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Notre premier repas en Inde fut mémorable...Etant fatigués du voyage, nous avions décidé de rester dîner dans le fameux hôtel...La lecture de la carte fut très difficile car nous n'avions aucune notion de ce qu'elle pouvait contenir...Le choix donc encore plus difficile...Bien entendu ils ne servaient que des plats typiquement indiens....Nous étions les seuls touristes dans la salle de restauration, donc pratiquement tout le personnel (plus nombreux que nous 6 ) était là à nous observer non sans un petit sourire en coin. Bon il a bien fallu se lancer...et nous ne furent pas déçus du tout malgré quelques plats très épicés (voir immangeable pour moi). Ce qui qui nous étonnait (voir gênait) le plus c''est qu'ils restaient tous à nous regarder, et à attendre nos réactions. En tout cas je pense qu'ils ont passé un bon moment ... Ils ne comprenaient pas notre angmais basique!!!!!                                 

    Le plat indien typique du sud est le thali (voir photo) on le sert sur une feuille de bananier ou sur un plateau rond de métal, comportant plusieurs petites coupes. Le serveur les apporte remplis de légumes divers et sauces et sert du riz au centre du plateau. Nous n'avions pas de couverts, nous ne savions pas dans quel ordre nous devions prendre ces différents ingrédients...mais nous nous en sommes très bien sortis, avec une addition plus que légère...

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14 avril 2012

Les femmes.....

En Inde, les droits des femmes restent malheureusement limités. Durant sa vie, la femme doit faire face à de nombreux obstacles. Voici les difficultés qu’une femme peut rencontrer durant son évolution, de sa naissance jusqu’à sa vie conjugale et maternelle.   Dès la naissance, les bébés de sexe féminin ont moins de chances de vivre que les bébés de sexe masculin. En effet, l’amniocentèse, davantage pratiquée pour déterminer le sexe du fœtus que pour déceler des pathologies du bébé, favoriserait les avortements sélectifs : les estimations portent à 10 millions le nombre de filles qui ne sont pas nées dans ce pays. La raison de ces avortements est que les Indiens préfèrent avoir un garçon, car ce sont eux qui perpétuent le patronyme, s'occupent des parents lorsqu'ils sont vieux et, surtout, héritent des terres. En revanche, pour les Indiens, les filles n'apportent rien, bien au contraire, car il faut même payer leur dot à la famille de leur mari. Un vieux proverbe résume même cette situation : "Élever une fille, c'est comme arroser le jardin d'un voisin".  Dès leur plus jeune âge, les petites Indiennes se doivent au travail ou à la tenue de la maison familiale, l’éducation scolaire n’étant pas considérée comme une priorité. 28 millions de fillettes sont malheureusement privées de scolarité. La pauvreté et la discrimination sont les principales causes de ce phénomène. En étant privées d’école, ces fillettes ne pourront pas se cultiver, apprendre à raisonner par elles-mêmes, se former à un métier d’avenir pour pouvoir devenir autonomes et enfin ne plus dépendre ni du père ni du mari.  En Inde, 46% des femmes de 20 à 24 ans se sont mariées ou vivaient en concubinage avant l’âge de 18 ans. L’une des principales raisons est d’ordre économique. En Inde, où les ménages pauvres s’endettent pour verser une dot à la famille du mari, la somme est d’autant moins élevée que la fille est jeune. Une autre raison tient à l’espoir d’écarter les filles de possibles agressions sexuelles. Cette pratique devient un obstacle à quasiment tous les objectifs : éliminer la pauvreté et la faim, parvenir à l’éducation primaire universelle, promouvoir l’égalité des sexes, protéger la vie des enfants, améliorer la santé maternelle, combattre les épidémies et les maladies.

Enfin, en terme de santé, si le mariage précoce n’est pas une cause directe de mortalité, il reste l’un des facteurs aggravant les risques de mortalité maternelle et infantile, essentiellement à cause des grossesses prématurées, et les risques d'infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/Sida. Alors qu'en Inde les mariages arrangés sont la norme, ce manque de femmes a poussé de nombreuses familles à rechercher une épouse pour leur fils dans certains États montagneux et même à l'étranger (comme au Népal ou au Bangladesh), où un commerce matrimonial, parfois criminel (enlèvements), est apparu.

Il faut savoir que les jeunes filles une fois mariées peuvent subir des menaces, des violences… Elles sont parfois victimes du chantage de la belle famille qui souhaite recevoir plus d’argent. Sous prétexte que la dot n’est pas suffisante, les assassinats de femmes ne cesse d’augmenter depuis les années 1980. On estime que le nombre de femmes assassinées s’élève à 6 000 par an alors que la dot a été abrogée en 1955 ! C’est la raison pour laquelle le parlement indien a promulgué en août 2005 la Loi de Protection de la Femme contre la Violence Domestique qui protège non seulement la femme de la violence de son mari ou de ses fils, mais également de la belle famille avec laquelle elle cohabite.

De plus, la justice ne considérant pas les viols domestiques de la même manière que les viols extraconjugaux, les époux n'encourent aucune peine véritable. La traite des femmes et des jeunes filles est extrêmement prolifique vers les pays voisins, le Moyen-Orient, l'Europe de l'Est et de l'Ouest. Ainsi, le tourisme sexuel peut se développer et atteindre des proportions toujours plus inhumaines.
Enfin, les femmes indiennes n'ont, en tant qu'adulte, aucune garantie de jouir de leurs droits et de leur liberté au même titre que les hommes. Elles sont soumises à des lois sur le statut personnel fondées sur des règles religieuses qui renforcent l'inégalité par rapport aux hommes en matière de divorce, de droits sociaux de base et de droits successoraux.
  On peut cependant signaler qu’au parlement indien, il y a plus de femmes qui siègent qu’en France. On peut alors se poser la question : les femmes pourraient-elles enfin sortir de leur soumission et s’exprimer librement et sans contrainte pour se défendre contre ces injustices ?

14 avril 2012

Les hommes....

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13 avril 2012

les femmes au travail

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13 avril 2012

Tradition Indienne

A notre arrivée en Inde, je n'avais aucune notion du pays, ni de leur tradition , encore moins de leur gestuel...

Nous arrivons donc à l'hôtel réservé depuis la France par internet. Nous nous présentons à l'accueil et signalons que nous avons réservé deux chambres triple pour une nuit...Tout ceci dans un Anglais plus que basique...

-Dodlinement de  tête

-Euh, vous m'avez compris?

-Dodlinement de tête

-Non, mais sans rire, elle se moque de Moi ou pas?

-Dodlinement de tête

-Je ne comprends pas votre réponse ... C'est OK ou pas?

-Dodlinement de tête

-Oh malheureux, je vais perdre patience...et personne ne vient à mon secours...On se regarde tous d'un air interrogateur... Elle dit oui ou elle dit non...

Nous avions plutôt l'impression que c'était "non"

Au moment, où nous avons décidé de faire demi-tour, ils ont pris nos valises pour nous mener à nos chambres... Nous n'avons rien compris...

Ce n'est que bien plus tard que nous avons compris que ce n'est ni un "oui" ni un "non" comme nous le connaisssons avec un hochement de tête de haut en bas ou de droite à gauche, non c'est entre les deux.

 Le pire c'est quand on commence à comprendre leur culture et leur mode de vie, on  s'aperçoit effectivement que ce n'est pas franchement une réponse affirmative ou négative mais plutôt "ça va aller", "tout va bien", "je comprends", "sûrement", ou encore "peut-être oui, peut-être non"...

Bref...débuts difficiles pour se faire comprendre!DSCF0025

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